Foire aux questions
Renseignements généraux sur les temps d’attente
Qu’est-ce qui cause les temps d’attente ?
Les questions liées à l’offre qui peuvent contribuer aux temps d’attente comprennent : le manque de médecins, d’infirmières et de techniciens; le manque de temps en bloc opératoire; le manque de services non médicaux pour soutenir les patients après une chirurgie (p. ex., soutien d’un patient qui doit recevoir des soins à domicile); et le manque d’autres services mieux appropriés pour les patients (p. ex., hébergement et soutiens sociaux ou prestation de soins plus proches des patients pour éviter les visites inappropriées à l’urgence).
Est-ce qu’une augmentation du financement améliore les temps d’attente en soins de santé ?
Afin d’améliorer la santé de la population et l’expérience des soins de santé vécue par les patients, et d’optimiser davantage l’utilisation des ressources consacrées au système de santé, nous croyons qu’il faut transformer le système.
Les patients, les médecins et tous les fournisseurs de soins de santé doivent travailler ensemble et participer au processus décisionnel. Il en découlerait une amélioration des décisions portant sur les politiques publiques en matière de santé.
Quelles sont les garanties sur les délais d’attente pour les patients ?
Qu’est-ce qu’on entend par un autre niveau de soins (ANS) ?
Les taux élevés de patients d’ANS ont de nombreuses causes, y compris le manque de moyens de soutien communautaires pour à la fois prévenir des hospitalisations d’ANS et ramener les patients dans un contexte plus approprié après qu’ils ont reçu des soins en milieu hospitalier (c.‑à‑d. chez eux avec les moyens de soutien appropriés, ou dans un centre de services pour bénéficiaires internes). Les patients en attente d’un ANS (ou patients ANS) sont réputés être assez bien pour être traités ailleurs, selon leur situation. Les patients ANS ont un impact sur l’accès aux lits de soins actifs, dont le nombre est limité et dont on a besoin pour les patients admis par l’intermédiaire du service d’urgence ou qui viennent de subir une chirurgie. En moyenne, un patient ANS au service d’urgence bloque l’accès à quatre autres patients à l’heure. Les taux élevés de séjours de patients ANS ont aussi des répercussions sur les interventions chirurgicales prévues. À cause d’un manque de lits disponibles pour les patients après une intervention, les patients ANS peuvent provoquer l’annulation à la dernière minute de nombreuses interventions chirurgicales prévues, ce qui allonge encore davantage les temps d’attente pour les patients.
Il n’y a pas de définition nationale normalisée et c’est pourquoi il est difficile de comparer les taux dans l’ensemble du pays.
Points de repère sur les temps d’attente
Qu’est-ce qu’on entend par un point de repère sur les temps d’attente médicalement acceptables ?
Comment les points de repère sur les temps d’attente médicalement acceptables sont-ils établis?
Est-ce que l’Alliance sur les temps d’attente et les gouvernements provinciaux et territoriaux s’entendent sur les points de repère ?
Bulletins de l’Alliance sur les temps d’attente
Pourquoi tous les traitements ou interventions ne sont-ils pas inclus dans les bulletins ?
- Un traitement qui touche le nombre le plus élevé de patients ou produit le rendement de l’investissement le plus important.
- Un traitement pour lequel il serait possible de réduire considérablement les temps d’attente en augmentant simplement et directement la capacité d’un élément de technologie ou du personnel.
On peut voir tous les points de repère établis par l’Alliance sur les temps d’attente ici.
Comment calculez-vous les notes attribuées dans chaque bulletin ?
A+ : 90 à 100 % de la population traitée en-deçà du point de repère
A : 80 à 89 % de la population traitée en-deçà du point de repère
B : 70 à 79 % de la population traitée en-deçà du point de repère
C : 60 à 69 % de la population traitée en-deçà du point de repère
D : 50 à 59 % de la population traitée en-deçà du point de repère
F : Moins de 50 % de la population traitée en-deçà du point de repère
Comment mesure-t-on les temps d’attente ?
La plupart des temps d’attente mesurés au Canada et ailleurs ont été axés sur l’attente d’une chirurgie, c’est-à-dire le temps d’attente à partir du moment où un patient et son médecin décident qu’un traitement est nécessaire et le début du traitement. Toutefois, une personne peut aussi avoir à attendre pour voir un médecin de famille, subir des tests de dépistage et voir un spécialiste auquel il a été référé. La somme de tous ces temps d’attente peut finir par représenter une longue attente pour le patient, ce qui explique pourquoi des stratégies sur les temps d’attente sont nécessaires tout au long du cheminement du patient.