Foire aux questions
Je risque d’avoir à attendre longtemps pour voir un spécialiste. Qu’est-ce que je peux faire pour réduire cette attente ?
Répertoire des députés de la Chambre des communes
Répertoires provinciaux et territoriaux des députés fédéraux et provinciaux
Alberta (disponible en anglais seulement)
Colombie-Britannique (disponible en anglais seulement)
Terre-Neuve-et-Labrador (disponible en anglais seulement)
Île-du-Prince-Édouard (disponible en anglais seulement)
Ombudsmans provinciaux et territoriaux*
Colombie-Britannique (disponible en anglais seulement)
Terre-Neuve-et-Labrador (disponible en anglais seulement)
Saskatchewan (disponible en anglais seulement)
Yukon (disponible en anglais seulement)
*Les ombudsmans de l’Alberta et de l’Ontario n’ont pas actuellement l’autorité législative pour enquêter sur les plaintes relatives aux soins de santé. Cependant, en date du 6 mars 2014, l’Ontario a présenté un projet de loi visant à créer mettre ne place un ombudsman des patients.
**L’Île-du-Prince-Édouard, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut n’ont pas d’ombudsman provincial ou territorial.
Que fait mon gouvernement provincial ou territorial pour réduire les temps d’attente ?
Renseignements généraux sur les temps d’attente
Qu’est-ce qui cause les temps d’attente ?
Les questions liées à l’offre qui peuvent contribuer aux temps d’attente comprennent : le manque de médecins, d’infirmières et de techniciens; le manque de temps en bloc opératoire; le manque de services non médicaux pour soutenir les patients après une chirurgie (p. ex., soutien d’un patient qui doit recevoir des soins à domicile); et le manque d’autres services mieux appropriés pour les patients (p. ex., hébergement et soutiens sociaux ou prestation de soins plus proches des patients pour éviter les visites inappropriées à l’urgence).
Est-ce que les temps d’attente de soins de santé sont les mêmes partout au Canada?
Une partie de cette variation résulte du qu’il n’existe pas de façon uniforme de gérer les temps d’attente dans tout le pays. Le Canada est composé de 13 systèmes de soins de santé distincts ayant chacun ses propres modèles de financement et de fonctionnement. En outre, même à l’intérieur de ces systèmes, chaque région de santé, hôpital et cabinet de médecin fait face à une réalité différente (financement, demande de services, etc.) et utilise des approches différentes pour gérer les temps d’attente. Dans les régions où les temps d’attente sont moins longs, plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu, y compris : l’utilisation d’outils de gestion des temps d’attente (p. ex., le regroupement des demandes de consultation, où les patients sont inscrits sur une liste d’attente générale et envoyés au prochain spécialiste disponible); l’utilisation efficace du temps en salle d’opération et des lits d’hôpitaux; ou la disponibilité de soutiens communautaires, comme des services de soins à domicile et des établissements de soins pour bénéficiaires internes qui réduisent le nombre de patients ANS et libèrent les lits d’hôpitaux. Toutefois, cette liste n’est pas exhaustive, bien d’autres facteurs propres à une région pouvant aussi entrer en jeu.
Il importe aussi de faire remarquer que les provinces ne présentent pas toutes les temps d’attente de la même façon. Une étape clé pour s’attaquer à cette variation consisterait à disposer de données comparables sur les temps d’attente à l’échelle communautaire.
Comment le Canada se compare-t-il à d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ?
Est-ce qu’une augmentation du financement améliore les temps d’attente en soins de santé ?
Afin d’améliorer la santé de la population et l’expérience des soins de santé vécue par les patients, et d’optimiser davantage l’utilisation des ressources consacrées au système de santé, nous croyons qu’il faut transformer le système.
Les patients, les médecins et tous les fournisseurs de soins de santé doivent travailler ensemble et participer au processus décisionnel. Il en découlerait une amélioration des décisions portant sur les politiques publiques en matière de santé.
Quelles sont les garanties sur les délais d’attente pour les patients ?
Qu’est-ce qu’on entend par un autre niveau de soins (ANS) ?
Les patients en attente d’un ANS (ou patients ANS) sont réputés être assez bien pour être traités ailleurs, selon leur situation. Les patients ANS ont un impact sur l’accès aux lits de soins actifs, dont le nombre est limité et dont on a besoin pour les patients admis par l’intermédiaire du service d’urgence ou qui viennent de subir une chirurgie. En moyenne, un patient ANS au service d’urgence bloque l’accès à quatre autres patients à l’heure. Les taux élevés de séjours de patients ANS ont aussi des répercussions sur les interventions chirurgicales prévues. À cause d’un manque de lits disponibles pour les patients après une intervention, les patients ANS peuvent provoquer l’annulation à la dernière minute de nombreuses interventions chirurgicales prévues, ce qui allonge encore davantage les temps d’attente pour les patients.
En 2008-2009, les patients ANS représentaient plus de 92 000 hospitalisations (environ 5 % de toutes les hospitalisations) et plus de 2,4 millions de jours à l’hôpital au Canada. Les soins aux patients ANS coûtent beaucoup plus cher à l’hôpital que dans un contexte plus approprié (p. ex., à domicile avec les services d’aide appropriés, ou dans un établissement pour bénéficiaires internes).
Points de repère sur les temps d’attente
Qu’est-ce qu’on entend par un point de repère sur les temps d’attente médicalement acceptables ?
Comment les points de repère sur les temps d’attente médicalement acceptables sont-ils établis?
Les points de repère de l’Alliance sur les temps d’attente sont créés par des sociétés de spécialistes de la médecine qui se fondent sur les meilleures données probantes disponibles et un consensus clinique. Dans bien des cas, ils indiquent un temps d’attente maximal acceptable pour une intervention, un traitement ou un diagnostic. Par conséquent, il ne faut pas les considérer comme des normes ou des temps d’attente idéals. En outre, les points de repère peuvent changer à mesure qu’on analyse d’autres données et que la technologie et les besoins de santé de la population évoluent.
Est-ce que l’Alliance sur les temps d’attente et les gouvernements provinciaux et territoriaux s’entendent sur les points de repère ?
Bulletins de l’Alliance sur les temps d’attente
Pourquoi tous les traitements ou interventions ne sont-ils pas inclus dans les bulletins ?
- Un traitement qui touche le nombre le plus élevé de patients ou produit le rendement de l’investissement le plus important.
- Un traitement pour lequel il serait possible de réduire considérablement les temps d’attente en augmentant simplement et directement la capacité d’un élément de technologie ou du personnel.
- On peut voir tous les points de repère établis par l’Alliance sur les temps d’attente ici.
Comment calculez-vous les notes attribuées dans chaque bulletin ?
A+ : 90 à 100 % de la population traitée en-deçà du point de repère
A : 80 à 89 % de la population traitée en-deçà du point de repère
B : 70 à 79 % de la population traitée en-deçà du point de repère
C : 60 à 69 % de la population traitée en-deçà du point de repère
D : 50 à 59 % de la population traitée en-deçà du point de repère
F : Moins de 50 % de la population traitée en-deçà du point de repère
Comment mesure-t-on les temps d’attente ?
La plupart des temps d’attente mesurés au Canada et ailleurs ont été axés sur l’attente d’une chirurgie, c’est-à-dire le temps d’attente à partir du moment où un patient et son médecin décident qu’un traitement est nécessaire et le début du traitement. Toutefois, une personne peut aussi avoir à attendre pour voir un médecin de famille, subir des tests de dépistage et voir un spécialiste auquel il a été référé. La somme de tous ces temps d’attente peut finir par représenter une longue attente pour le patient, ce qui explique pourquoi des stratégies sur les temps d’attente sont nécessaires tout au long du cheminement du patient.